
Le mont Fuji
- Le mont Fuji
Le mont Fuji
- Le pin parasol
Le pin parasol
- Le fanion
Le fanion
- Paysage au pot à eau
Paysage au pot à eau
- Vue de la cabine
Vue de la cabine
- Les oliviers
Les oliviers
- Le patineur
Le patineur
- Le sous bois
Le sous bois
- Le monastère
Le monastère
- La péniche
La péniche
- Une forêt de fils
Une forêt de fils
- L’ombre
L'ombre
- Les pieds dans l’eau
Les pieds dans l'eau
- La neige
La neige
Michel Gallot :
Le chien et le samovar
…. Le chien a soif du thé qu’il n’a jamais bu. Le samovar rêve d’être un chien...
Ou bien : le chien garde le samovar contre tous ceux, toutes celles qui voudraient boire une tasse de thé avant cinq heures du soir... Ou encore : le chien et le samovar naissent des fleurs... Mais aussi : le désir du chien et l’eau du samovar font pousser les fleurs... Et également : le passage au dessus du chien place l’extérieur au cœur d’un intérieur, d’une chambre... Ou peut être : le chien est simplement un samovar continué par d’autres moyens... Et puis : longtemps le samovar s’est refroidit de bonne heure... Et aussi la chambre était belle comme la rencontre inattendue d’un chien et d’un samovar sur un sol fleuri... Ou encore : sur la nuit du sol, les étoiles s’épanouissent comme des fleurs roses... Ou bien, aussi : le samovar siffle et le chien passe...
… De faux proverbes surgissent... Des ébauches de récit, s’esquissent, puis s’épanouissent avant de se raconter... Un monde sans mesure précise, sans échelle, sans ombre, sans poids apparaît. Chacun y croit sans vraiment être sûr de son existence... Ce sont espaces du doute, lieux indécis, incertains... Le confort peut parfois déranger... Les intérieurs sont parfois bouleversés... Parfois, la révolte des fleurs décoratives éclate...
Gilbert Lascault